Dans le cadre d’un virage vers la préservation des ressources naturelles, certaines grandes destinations — et les gens qui les visitent — sont de plus en plus sensibilisés à l’impact environnemental du tourisme.

Ce changement bouleverse certaines des traditions associées aux points chauds touristiques, et donne lieu à une tendance selon laquelle les résultats durables sur le plan de l’environnement sont mis en évidence plutôt que de simplement « vivre » des vacances.

Cette dynamique s’inscrit dans le contexte d’un marché du tourisme international très actif, qui devrait atteindre 1,8 milliard d’ici 2030. Depuis 2000, la recherche de destination dans le monde a bondi de plus de 50 pour cent, note l’organisation.

Selon le World Travel and Tourism Council, le tourisme, en soi une importante source de croissance, contribue à environ 10 % de l’économie mondiale. Les données du Global Sustainability Dashboard révèlent que près de la moitié de l’impact économique du tourisme ne provient que de 10 destinations, les ressources naturelles de ces destinations étant de plus en plus sollicitées.

Dans cette optique, les sites touristiques deviennent plus respectueux de l’environnement et de plus en plus de visiteurs font leur part explique www.sndpz.fr. Il s’est progressivement transformé en un mouvement qui accorde la priorité à la culture locale plutôt qu’au tourisme de masse. Son impact se fait sentir du Midwest américain à l’Islande, en passant par Venise en Italie.

Pour qu’une destination soit certifiée durable, le Conseil mondial du tourisme durable énonce une liste de critères. Elle va du soutien aux entreprises locales à la conservation des ressources naturelles en passant par l’encouragement des visiteurs à participer à la vie communautaire.

Colorado, une ville de montagne populaire, est en train de devenir la première destination certifiée durable aux États-Unis. « Nous faisons beaucoup d’excellent travail, mais nous voulons nous comparer au reste du monde – nous voulions être des chefs de file. » Kristen Bertuglia, gestionnaire de la durabilité environnementale.

Pour Vail, la réalisation a littéralement pris un village. Des centaines d’entreprises, des hôtels haut de gamme aux entreprises de plomberie, ont collaboré pour rendre la ville plus écologique. Les efforts ont porté sur les secteurs des transports publics, des déchets et du logement.

Séparément, des endroits comme Jackson Hole, le Wyoming et le parc national de Yellowstone au Montana suivent un sentier similaire. Sous la coordination de la Fondation Riverwind, Yellowstone a passé les cinq dernières années à coordonner les efforts entre les entités gouvernementales, les entreprises et les organismes sans but lucratif pour rendre le parc plus durable.

Ces deux destinations ont été reconnues cette année par Green Destinations, une organisation sans but lucratif qui reconnaît chaque année les 100 meilleures destinations durables à travers le monde.

Les touristes ont conduit à de nouvelles opportunités dans la région, mais Braun a déclaré que la péninsule ne vise pas à attirer un grand nombre. Au lieu de cela, Reykjanes vise un sous-ensemble spécifique de voyageurs, avec l’objectif d’échapper aux menaces à l’écosystème, le genre de la Thaïlande et d’autres endroits pittoresques ont lutté contre récemment.

En Thaïlande, la riche faune marine du parc national des Îles Surin en fait une destination de plongée de choix pour les touristes du monde entier. L’augmentation du nombre de visiteurs dans cette destination tropicale luxuriante perturbe le mode de vie traditionnel des Mokens, une tribu indigène nomade de marins.